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Un professeur de l’Université nommé à la tête de l’ECRI

  • Faculté des Sciences Humaines, des Sciences de l’Éducation et des Sciences Sociales (FHSE)
    Université / Administration centrale et Rectorat
    20 mars 2018
  • Catégorie
    Université

Le professeur Jean-Paul Lehners de l’Université du Luxembourg a été élu président de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), un organe du Conseil de l’Europe luttant contre le racisme, les discriminations et l’intolérance.

Le Prof. Lehners, qui occupe la Chaire UNESCO en droits de l’homme à l’Université, a été élu par les 47 membres de l’ECRI pour un mandat de deux ans. De 2016 à 2017, il était premier vice-président de cet organe.

« L’idée principale de l’ECRI et la notion essentielle de mon travail est le respect de la dignité humaine. Chaque personne, qu’elle soit ministre ou sans-abri, a droit au respect de sa dignité », explique le Prof. Jean-Paul Lehners. Il souhaite surtout consacrer son mandat à réduire les discriminations et les inégalités. « On ne peut pas dire que les discriminations ou les inégalités ont diminué ces dernières années. Au contraire, nous observons par exemple de plus en plus de transgressions verbales de la part de responsables politiques ou autres décideurs qui sont ainsi banalisées et imitées. »

Œuvrer pour réduire les inégalités et protéger la dignité de chacun

De plus, le nouveau président s’est donné comme objectif d’augmenter la visibilité des activités de l’ECRI et, à cette fin, de profiter davantage des nouvelles technologies.

L’ECRI est un des organes de protection et de défense des droits de l’homme du Conseil de l’Europe, chargé du suivi des problèmes de racisme, de xénophobie, d’antisémitisme, d’intolérance et de discrimination. L’ECRI a des outils efficaces, tels ses rapports qui analysent la situation de chaque pays, identifient les problèmes et proposent des solutions concrètes aux gouvernements. Il en est de même de ses recommandations de politique générale sur des thèmes d’intérêt commun qui sont de plus en plus utilisées par les États membres, comme par exemple la recommandation 15 sur la lutte contre les discours de haine. Il peut également faire des déclarations publiques en cas d’attaques graves aux droits de l’homme.

Droits d’image: © Université du Luxembourg