Suite à l’attentat qui a coûté la vie à Samuel Paty, enseignant en histoire au collège de Conflans-Sainte-Honorine, les enseignants d’histoire de l’Université du Luxembourg et l’Association luxembourgeoise des enseignants d’Histoire (ALEH) expriment toute l’horreur qu’ils ressentent après l’assassinat de leur collègue français.
Cet acte fait tragiquement mesurer toute l’importance qui doit être attachée au devoir de formation de nos jeunes à l’esprit critique et éclairé, à la tolérance et au respect, autant de valeurs qui constituent les objectifs de l’enseignement de l’histoire et au-delà de toutes les sciences humaines en général. En effet, s’attaquer à l’enseignement revêt une portée lourdement symbolique.
Dans ce sens, il importe de rendre hommage à tous les enseignants du fondamental et du secondaire, premiers engagés sur le terrain de la formation à la réflexivité et à l’ouverture d‘esprit, et donc aussi premiers menacés par l’intolérance. Afin d’encourager les enseignants qui œuvrent à tous les niveaux dans cette tâche, les auteurs invitent nos gouvernants à préserver la place qui revient aux sciences humaines dans cette mission.