Réflexions sur la notion moderne de culte impérial, à l’occasion de l’exposition de Nîmes sur L’empereur romain, un mortel parmi les dieux.
On a depuis le XIXe s. l’habitude de considérer que l’empereur était vénéré comme un dieu. Or cette opinion est fausse. Si l’empereur recevait en pays grec des honneurs équivalents à ceux que recevaient les dieux, sans être considérés comme des dieux, dans l’empire occidental dont il est question dans cette exposition, ceci n’est jamais le cas. Du vivant de l’empereur, on rend un culte à son Genius ou à ses vertus, comme on le fait aussi dans les familles ou pour des institutions. Ce n’est qu’après sa mort qu’il est divinisé, d’ailleurs à un niveau inférieur aux autres dieux immortels.
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